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ETUGEN

Etugen entre la terre et le ciel

En partenariat avec Aora Voyages

Des plaines de Mongolie aux forêts d’Amazonie, ce film nous amène bien plus loin que nous ne l’aurions imaginé. 

▪ Quel est le sens de notre existence ? 
▪ Qu’est-ce que l’âme ?
▪ Quels sont les pouvoirs de l’esprit, de la conscience ?
▪ Quel est notre rapport à la nature ?

En posant ces questions, le film nous invite à découvrir une sagesse universelle à travers la rencontre de chamans, de guérisseurs, de yogis, mais aussi de philosophes, de médecins.

Réalisation : Arnaud Riou, avec la participation de nos intervenants Frédéric Lenoir, et nos chamans Osjasvin & Waimaania.

GENÈSE DE L’AVENTURE

 » Depuis que je suis enfant, je me suis toujours interrogé sur le sens de la vie. Les animaux, les végétaux sont-ils dotés d’une conscience ? Qui sont les esprits? Quels sont les pouvoirs de l’être humain, et sa véritable nature ? Je me suis toujours demandé pourquoi dans notre culture, nous cloisonnions autant la science et la conscience, la physique et la métaphysique, le monde matériel et le monde spirituel.

Notre humanité vit une grande période de transition, douloureuse pour beaucoup, mais source d’espoir pour d’autres. Cette période nous invite à tisser des liens entre la matière et l’esprit, entre le monde visible et le monde invisible. En retrouvant notre vraie nature, nous réintégrerons notre sensibilité, nos pouvoirs spirituels, notre lien avec la magie. Nous cesserons d’être un prédateur pour notre environnement pour vivre avec respect sur cette terre que les ancêtres appellent la Pacha Mama.

Pour trouver la voix de l’avenir, nous avons besoin de nous relier à nos racines, d’écouter le message des hommes sages, des chamans, des druides, des lamas, des hommes et femmes-médecine et la voie de nos ancêtres. Nous avons besoin de retrouver le lien sacré entre le monde humain, le monde animal, le monde végétal, le monde minéral et le monde des esprits.

Il existe une sagesse pluri millénaire dont nous pouvons nous inspirer dans nos villes et nos cités. C’est une source d’inspiration pour les temps à venir. En la comprenant et en l’incarnant, nous pourrons retrouver pleinement notre place d’humain sur la terre et vivre positivement cette période de grande mutation de l’humanité. »

Arnaud Riou

ENTRETIEN AVEC ARNAUD RIOU

Qu’est-ce qui vous a pousser à réaliser ce documentaire ?

Depuis trente ans, j’ai eu le privilège de côtoyer un grand nombre de maîtres spirituels, de chamans, d’hommes et de femmes médecine sur les cinq continents. Tous sont porteurs d’une sagesse dont nous avons tant besoin aujourd’hui. Avec eux, j’ai été initié, moi-même, au Bouddhisme, à la médecine énergétique et au chamanisme. Au fil de mes rencontres et de mes initiations, j’ai affiné ma compréhension des mondes invisibles, de la nature de l’esprit et des esprits de la terre. J’ai naturellement intégré une spiritualité dans chacun de mes actes quotidiens. Dans le même temps dans ma vie quotidienne, à travers mes livres, les conférences ou les stages que je donne, je m’adresse à un public occidental souvent urbain, coupé de la nature et en quête de sens.

Ce sont des managers qui se sentent inutiles dans leur vie professionnelle, des parents en quête de repères avec leurs enfants, des hommes et des femmes en manque de sagesse. Je me sens comme un interprète entre la sagesse des peuples premiers et le monde moderne. Quel autre support plus poétique, pragmatique et imagé qu’un film pouvait me servir à établir ce lien !

Pourquoi vous êtes-vous associé à Maud pour la réalisation ?

La rencontre avec Maud a été une évidence. Dès notre premier repas partagé à Paris, nous avons su que nous allions collaborer. Avant de lui reconnaître son talent cinématographique, j’ai découvert le cœur pur d’une femme authentique. Maud sait filmer sans s’imposer. Elle sait capter les ambiances au premier regard, elle sait aller à l’essentiel. Je lui ai proposé de m’accompagner en Mongolie. Il me fallait alors trouver une équipe qui puisse capter des images de qualité cinématographique dans des circonstances où habituellement aucune caméra n’est admise. Notre chef opérateur, Balthazar Morvan et notre directeur du son, Mathias Sigonneau avaient ce talent. Toute la préparation du film et tout le tournage ont été organiques, pas de plans de tournage, pas de repérages. Juste une complicité et l’évidence d’être au bon endroit au bon moment pour filmer ce qui doit l’être.

Comment êtes-vous partis à la rencontre de ces chamanes, de ces sages vivant dans des coins reculés du globe ?

Les cérémonies auxquelles nous avons assisté et les chamans que nous avons rencontré n’aiment pas être filmés. Il était nécessaire de montrer patte blanche pour recueillir les témoignages authentiques des chamans. Nous avions besoin de ne pas arriver en conquérant ou en observateur extérieur pour les filmer de l’intérieur. Lors d’un voyage en Mongolie, Grand-Mère Ayengat, chamane, chef spirituelle mongole a reconnu ma lignée et m’a demandé moi aussi de relayer mes ancêtres comme le font les chamans mongols. Elle m’a initié et reconnu chaman moi-même. C’est elle qui m’a ouvert les portes des yourtes où nous nous sommes rendus. Cette première étape a été importante pour, par la suite, rencontrer les autres chamans de ce film.

Leur vision du monde, leur mode de vie, ainsi que les voyages que vous avez fait, vous ont-ils donné envie d’aller vivre loin, de vivre d’une manière similaire?

Je me sens très proche des modes de vie et de la culture des chamans et des peuples premiers que nous avons rencontré. Leur respect du vivant sous toutes ses formes, la spiritualité qui est présente en tout, sont des modes de vie qui correspondent pleinement à mes valeurs. Pour autant, me sentant avant tout interprète, je sens que je n’ai pas vocation à m’isoler du monde moderne. Je connais les codes de notre société, je connais bien ses malaises et ses ressources. Je me sens donc plus à ma place et plus utile dans l’univers dans lequel j’évolue.

L’écologie tient une place importante dans ce documentaire. Vous croyez qu’il n’est pas trop tard pour agir, pour changer les mentalités en ce qui concerne la planète ?

Les chamans sont des gardiens de la terre. Qu’ils soient mongols, amérindiens, tibétains, maoris, tous ont en commun de considérer la planète comme notre terre mère. Elle est vivante, vibrante. La crise écologique que nous vivons nous concerne tous. C’est le seul sujet qui mérite réellement que nous reconsidérions totalement notre façon de vivre et que nous parvenions à nous unir vers un objectif commun celui de renverser la tendance en matière d’écologie. Chaque année, c’est plus d’un million et demi d’hectares de forêt tropicales qui partent en fumée ou qui sont détruites pour répondre aux besoins égoïstes des pays riches. Une espèce végétale ou animale disparaît toutes les vingt minutes, soit environ 30 000 espèces par an. Ce sont les océans qu’on décime, les montagnes qu’on dévitalise de leurs minerais. Bien que conscient de cette réalité, aucun programme gouvernemental n’est à la hauteur du désastre écologique dont nous sommes tous responsables. Ce dont nous avons besoin c’est de retrouver le lien organique et vivant qu’entretenaient nos ancêtres avec la nature. Nous avons besoin de retrouver notre sensibilité.

Quel type de public souhaiteriez-vous toucher ?

La spiritualité est présente tout au long du film. Les chamans sont en lien permanent avec les esprits de la nature. Pour autant, ce n’est pas un film sur la spiritualité qui s’adresse à une élite. C’est un film sur notre humanité. Je souhaite que ce film inspire toutes les personnes en quête de sens qui souhaitent rétablir un lien vivant avec notre nature, de façon à ce qu’ensemble nous changions nos modes de vie. Ce film a vocation à nous réveiller sur la beauté de notre humanité et la beauté de notre planète.

Cette expérience de réalisation vous a-t-elle plu ? Allez-vous refaire des docu- mentaires, toujours en lien avec la spiritualité, l’écologie ?

Ce film a été pour moi l’un des plus gros challenge de ma vie. C’est presque trois ans de tournage dont une partie en pleine crise de Covid. Nous avons été soutenus, et je les en remercie par l’équipe de Bagan film qui a joué la carte de la confiance. Aujourd’hui, je ne sépare pas l’écologie la spiritualité, de la psychologie. Pour transformer notre rapport à notre planète, nous devons déjà redécouvrir qui nous sommes. Nous avons besoin de retrouver notre dimension humaine et spirituelle. D’autres livres, sont en cours, et j’envisage également d’autres documentaires. »

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